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Plan du Site >> Index des personnages Siméon, fils de Gamaliel Le synhédriste peu
bavard Présentation générale - Caractère et aspect - Parcours apostolique - Son nom - Où en parle-t-on dans l'œuvre ? - En savoir plus |
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Présentation générale Fils du grand Rabbi et synhédriste comme lui.
C'est un personnage assez taiseux qui garde souvent son opinion pour lui. Ce
n'est donc pas l'orateur qu'est son père. Cette attitude l'entoure d'une certaine
ambiguïté. Il se lève cependant d'indignation au procès de Jésus et quitte la
séance en compagnie de son père (9.22)
Caractère et aspect Trente-cinq ans environ Parcours apostolique Appréciant Lazare,(8.6) il semble ouvert
aux paroles de Jésus : "Tu as bien dit : "Persécuter une
doctrine signifie en accroître la puissance" et j'ai remarqué, parce
que je ne l'ai jamais perdu de vue, que le fils de Gamaliel t'approuvait de
la tête pendant que tu le disais". (5.69). Il semble sous la domination de son père
qu'il accompagne dans sa démarche de conversion après la Passion (10.29). Son nom Siméon, comme Simon (Chimon-
Shim'ôn), veut dire "qui entend".
Référence historique : le second fils de Jacob qui sera retenu en otage par
son frère Joseph devenu intendant du Pharaon. Où en parle-t-on dans l'œuvre ? En savoir plus sur ce personnage Sources chrétiennes Mgrs A. et J. Lemann, juifs convertis, dans "Valeur de l'assemblée qui prononça la peine de mort
contre Jésus-Christ" (1877), présentent ainsi le fils de
Gamaliel l'Ancien : "Il siégeait comme son père dans le sanhédrin. Les
livres rabbiniques en font un grand éloge. La Mischna,
par exemple, lui prête cette sentence : "Élevé depuis ma naissance au milieu des savants, je n’ai rien trouvé
qui vaille mieux pour l'homme que le silence. La doctrine n'est pas la chose
principale, mais l'œuvre. Qui a l'habitude de beaucoup parler, tombe
facilement dans l'erreur". Siméon ne suivit point l'exemple de son
père, et n'embrassa point le christianisme. Il devint, au contraire, l'intime
ami du trop célèbre bandit Jean de Giscala, dont la
cruauté et les excès contre les Romains et même les Juifs forcèrent Titus à
ordonner le sac de Jérusalem. Siméon fut tué au dernier assaut, l'an
70". Sources juives Une tradition juive rapporte que l'empereur
Hadrien fit périr de façon atroce dix grands sages de la tradition juive
appelés les "dix assassinés du roi" (Âssara
harougué malkhoute),
dont un certain "Ribbi Chimeône
ben Gamliel". Il ne peut s'agir du même.
(source : Lexique des concepts juifs) Retour
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