"L'Évangile tel qu'il m'a été révélé"
de Maria Valtorta

© Fondation héritière de Maria Valtorta.

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Qui sommes-nous ?



 2.150. - A Nazareth dalla Madre, che dovrà seguire il Figlio.

 2.150. - Jesus at Nazareth. “Son, I Will Come with You.”

 3.150 - Jesús en Nazaret, en casa de su Madre. Ella deberá seguir a su Hijo.

 3.189 - Jesus in Nazareth;"Sohn, ich werde mit dir kommen".


Vendredi 7 janvier 28.
(22 Tébeth 3788).
Nazareth.


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 C’est cela qu’il faut près du Saint, contre le démon et le monde : le cœur des mamans.


 Les commentaires de bas de page sont de Jean-François Lavère.

 Voir aussi l'infographie de Carlos Martinez.

Accueil >> Plan du Site >> Sommaire du Tome.

Ancienne édition : Tome 3, chapitre 10).
Nouvelle édition : Tome 2, chapitre 150.
Début du cycle de l’apostolat féminin.

150
À Nazareth, chez sa Mère qui devra suivre son Fils.

Le lundi 30 avril 1945

490/491>  150.1 – Jésus est seul. Il marche rapidement sur la grand-route proche de Nazareth [1] et il entre dans la ville en se dirigeant vers la maison; Quand il en est proche, il voit la Mère qui de son côté va à la maison avec, à côté d'elle, son neveu Simon chargé de bois sec. Il appelle :           

"Maman !"

Marie se retourne en s'écriant :

"Oh ! mon Fils bien aimé !" et les deux courent l'un vers l'autre pendant que Simon, après avoir jeté son bois par terre, imite Marie, en allant vers son cousin qu'il salue cordialement.

"Maman, je suis venu. Es-tu contente maintenant?"

"Tellement, mon Fils. Mais... si c'est seulement à ma prière que tu l'as fait, je te dis qu'il ne m'est pas permis, ni à Toi, de suivre le sang plutôt que la mission."  

"Non, Maman. Je suis venu aussi pour d'autres choses."   

"C'est donc bien vrai, mon Fils? Je croyais, je voulais croire que c’étaient des paroles mensongères et que tu n'étais pas haï à ce point..."

Il y a des larmes dans la voix et les yeux de Marie.   

"Ne pleure pas, Maman. Ne me donne pas cette douleur. J'ai besoin de ton sourire."    

"Oui, Fils, oui ! C'est vrai. Tu vois tant de visages durs et hostiles que tu as besoin de tant d'amour et de sourire. Mais ici vois-tu, il y a quelqu'un qui t'aime pour tous..."         

Marie, qui s'appuie légèrement à son Fils qui la tient par les épaules, marche lentement vers la maison et elle essaye de sourire pour effacer toute peine du cœur de Jésus. Simon a repris son fardeau et marche à côté de Jésus.     

"Tu es pâle, Maman. Ils t'ont donné beaucoup de peine ? As-tu été malade ? Es-tu trop fatiguée ?"     

"Non, Fils, non. Je n'ai aucune peine que celle de te voir au loin et pas aimé. Mais ici, avec moi, ils sont très bons. Je ne parle même pas de
Marie et d'Alphée : tu sais ce qu'ils sont. Mais même Simon, tu vois comme il est bon ? C'est toujours ainsi. Il m'a rendu service, ces mois-ci. Maintenant, il m'approvisionne de bois [2]. Il est si bon. Et même Joseph, sais-tu ? Tant de pensées délicates pour leur Marie."    

"Dieu te bénisse, Simon, et qu'Il bénisse aussi Joseph. Que vous ne m'aimiez pas encore comme Messie, je vous le pardonne. Oh ! à l'amour du Christ que je suis, vous y viendrez, mais comment pourrais-je vous pardonner de ne pas l'aimer, elle ?"      

"Aimer Marie, c'est juste et c'est la paix, Jésus. Mais Toi aussi, tu es aimé... seulement, voilà, nous avons trop de craintes pour Toi."    

"Oui, vous m'aimez humainement. Vous viendrez à l'autre amour."        

"Mais, Toi aussi, mon Fils, tu es pâle et amaigri."    

"Oui, tu sembles plus âgé. Je le vois moi aussi" observe Simon.    

 150.2 – Ils entrent dans la maison et Simon, après avoir mis son bois en place, se retire discrètement.   

"Fils, maintenant que nous sommes seuls, dis-moi la vérité, toute entière. Pourquoi t'ont-ils chassé ?"      

Marie parle, les mains sur les épaules de son Jésus et elle fixe son visage amaigri.     

Jésus a un sourire doux et las : 

"Parce que je cherchais à amener l'homme à l'honnêteté, à la justice, à la vraie religion."   

"Mais qui t'accuse ? Le peuple ?"         

"Non, Mère. Les pharisiens et les scribes, à l'exception de quelques justes qui se trouvent parmi eux." 

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492> "Mais, qu'as-tu fait pour t'attirer leurs accusations ?"          

"J'ai dit la vérité. Ne sais-tu pas que c'est la plus grande faute auprès des hommes ?"

"Et qu'est-ce qu'ils ont pu dire pour justifier leurs accusations ?"

"Des mensonges. Ceux que tu connais et d'autres encore."

 "Dis-les à ta Maman. Ta douleur, mets-la toute entière dans mon sein. Un sein de mère est habitué à la douleur et il est heureux de la consumer pour l'enlever du cœur de son fils. Donne-moi ta douleur, Jésus. Mets-toi ici comme quand tu étais tout petit, et dépose toute ton amertume." 

Jésus s'assoit sur un petit banc aux pieds de sa Mère et raconte tous ces mois de Judée, sans rancœur, mais sans voile.



Marie Lui caresse les cheveux avec sur les lèvres un héroïque sourire qui contraste avec la larme qui scintille dans son œil azuré. Jésus parle aussi de la nécessité d'approcher des femmes pour les racheter et la peine qu'il a de ne pouvoir le faire à cause de la malignité des hommes. Marie est d'accord et elle décide :      

"Fils, tu ne dois pas me refuser ce que je veux. Désormais je viendrai avec Toi quand tu t'éloigneras
[3]. Par n'importe quel temps, en n'importe quelle saison, en n'importe quel endroit ! Je te défendrai contre la calomnie. Ma seule présence fera tomber la boue. Et Marie viendra avec moi. Elle le désire tant. C'est cela qu'il faut près du Saint contre le démon et le monde : le cœur des mamans." 

Haut de page.       

Fiche mise à jour le 29/02/2024.

 



[1] Quand Il rejoint Marie, Jésus aime naturellement être seul.  

[2] Jésus a quitté Nazareth depuis septembre, il y a quatre mois. Maintenant, en hiver, il faut chauffer la maisonnette.    

[3] Jésus le confirme dès le chapitre suivant.