"L'Évangile tel qu'il m'a été révélé"
de Maria Valtorta

© Fondation héritière de Maria Valtorta.

Se repérer

Consulter la Bible en ligne

Aller sur le forum partagé

Qui sommes-nous ?



 2.151. - A Cana in casa di Susanna, che diventerà discepola. L'ufficiale regio.

 2.151. - In Susanna's House in Cana. The Royal Officer.

 3.151 - En Caná en casa de Susana, que se hará discípula. El oficial del rey.

 3.190 - In Kana im Haus der Susanna; Der königliche Beamte.

 Évangile :
- Jean 4,46-54.

Mardi 11 janvier 28
(26 Tébeth 3788)

Cana
.


            Vers l'index des thématiques
 Annonce de la guérison du fils de l'officier royal.

 Annonce de la guérison de Suzanne.


 Les références de l'Ancien Testament sont de Davis Amos.

 Les commentaires de bas de page sont de Jean-François Lavère.

 Voir aussi l'infographie de Carlos Martinez.

Accueil >> Plan du Site >> Sommaire du Tome.

Ancienne édition : Tome 3, chapitre 11.
Nouvelle édition : Tome 2, chapitre 151.
Cycle de l’apostolat féminin.

151
À Cana, dans la maison de Suzanne qui deviendra disciple. L’officier royal.

Le mardi 1er mai 1945.

492/493>  151.1 – Jésus se dirige peut-être vers le lac. Certainement il se rend à Cana en se dirigeant vers la maison de Suzanne. Avec Lui, il y a ses cousins. Ils s'arrêtent dans la maison, se reposent et se restaurent. Les parents [1] et les amis de Cana l'écoutent comme on devrait toujours le faire. Jésus instruit simplement ces bonnes personnes. Il console la peine de l'époux de Suzanne qui doit être malade car elle n'est pas là et j'entends qu'on parle avec insistance de ses souffrances. C'est alors qu'entre un homme bien vêtu qui se prosterne aux pieds de Jésus.         

"Qui es-tu ? Que veux-tu ?"      

Pendant que cet homme soupire et pleure, le maître de maison tire Jésus par son vêtement et Lui dit tout bas :         

"C'est un officier du Tétrarque. Ne t'y fie pas trop." 

"Parle donc. Que veux-tu de Moi !"     

"Maître, j'ai appris que tu es revenu. Je t'attendais comme on attend Dieu. Viens tout de suite à
Capharnaüm. Mon garçon est couché, tellement malade que ses heures sont comptées. J'ai vu Jean ton disciple. Il m'a appris que tu venais ici [2]. Viens, viens tout de suite, avant qu'il ne soit trop tard."       

"Comment ? Toi qui es le serviteur du persécuteur du saint d’Israël, comment peux-tu croire en Moi ? Vous ne croyez pas au
Précurseur du Messie. Comment, alors, pouvez-vous croire au Messie ?"   

"C'est vrai. Nous péchons par incrédulité et par cruauté. Mais aie pitié d'un père ! Je connais
Kouza et j'ai vu Jeanne. Je l'ai vue avant et après le miracle, et j'ai cru en Toi." [3]         

"Oui, vous êtes une génération tellement incrédule et perverse que sans signes et sans prodiges vous ne croyez pas. Il vous manque la première qualité indispensable pour obtenir le miracle."         

"C'est vrai ! C’est tout à fait vrai ! Mais, tu le vois... Je crois en Toi à présent et, je t'en prie: viens, viens tout de suite à Capharnaüm. Je te ferai, trouver une barque à
Tibériade pour que tu viennes plus rapidement [4]. Mais viens avant que mon petit ne meure !" et il pleure, désolé.          

 "Je ne viens pas pour l'instant. Mais va à Capharnaüm. Dès ce moment ton fils est guéri et il vit." [5]   

"Que Dieu te bénisse, mon Seigneur. Je crois. Mais comme je veux que toute ma maison te fasse fête, viens ensuite à Capharnaüm dans ma maison."

"Je viendrai. Adieu. La paix soit avec toi." L'homme sort en hâte et on entend tout de suite après le trot d'un cheval.

 151.2 – "Mais, il est bien guéri, ce garçon ?" demande l'époux de Suzanne.        

"Et peux-tu croire que je mente ?"      

Haut de page        

494/495> "Non, Seigneur. Mais tu es ici, et le garçon est là-bas."

"Il n'y a pas de barrière pour mon esprit, ni de distance."  

"Oh! mon Seigneur,
Toi qui as changé l'eau en vin à mes noces, change mes pleurs en sourire, alors. Guéris Suzanne."     

"Que me donneras-tu en échange ?"   

"La somme que tu veux."

"Je ne souille pas ce qui est saint avec le sang de Mammon. Je demande à ton esprit ce qu'il me donnera."      

"Moi-même, si tu veux."

"Et si je demandais, sans discussion, un grand sacrifice ?"

"Mon Seigneur, je te demande la santé de mon épouse et notre sanctification à tous. Je crois que pour l'obtenir je ne pourrais retenir aucun sacrifice trop grand..."    

"Tu souffres pour ta femme. Mais si Moi je la ramenais à la vie, en la conquérant pour toujours comme disciple, que dirais-tu ?"

"Que... que tu en as le droit. et que... et que j'imiterai Abraham dans la promptitude du sacrifice."
[6]     

"Tu as bien parlé. 
 151.3 – Écoutez tous : le temps de mon Sacrifice s'approche. Comme l'eau, il court rapide, et sans arrêt vers l'embouchure. Il me faut accomplir tout ce que je dois. Et la dureté des hommes me ferme un si large champ de mission. Ma Mère et Marie d'Alphée viendront avec Moi quand je m'éloignerai [7] pour aller au milieu des populations qui ne m'aiment pas encore, ou ne m'aimeront jamais. Ma sagesse sait que les femmes pourront aider le Maître dans ce domaine interdit. Je suis venu pour racheter aussi la femme, et dans mon ère, on verra les femmes semblables à des prêtresses servir le Seigneur et les serviteurs de Dieu. J'ai choisi mes disciples. Mais pour choisir les femmes qui ne sont pas libres, je dois les demander à leurs pères et à leurs maris. Le veux- tu ?" [8]        

"Seigneur... j'aime Suzanne et jusqu'à présent je l'ai aimée plus comme chair que comme esprit. Mais, sous ton enseignement, quelque chose déjà est changé en moi et je vois en ma femme une âme aussi, en plus d'un corps. L'âme appartient à Dieu, et tu es le Messie, Fils de Dieu. Je ne puis te disputer le droit sur ce qui appartient à Dieu. Si Suzanne veut te suivre, je n'y serai pas hostile. Seulement, je t'en prie, opère le miracle de la guérir dans sa chair, et moi dans mes sens..."          

 "Suzanne est guérie. Elle viendra dans quelques heures te dire sa joie, Laisse son âme suivre son impulsion sans parler de ce que je t'ai dit. Tu verras que son âme viendra vers Moi avec la spontanéité de la flamme qui tend vers le haut. Et cela ne fera pas mourir son amour d'épouse, mais il montera au plus haut degré qui est de s'aimer avec ce qu'il y a de meilleur en nous : l'esprit."



"Suzanne t'appartient, Seigneur. Elle devait mourir lentement, avec de grandes souffrances; Et une fois morte, je l'aurais vraiment perdue sur la terre. Les choses étant comme tu dis, je l'aurai encore à mes côtés pour me conduire sur tes chemins. Dieu me l'a donnée et Dieu me l'enlève. Que le Très-Haut soit béni pour le don qu'il m'a fait et celui qu'il me demande." 

Haut de page.       

Fiche mise à jour le 29/02/2024.

 



[1] Explique la présence de Jésus aux noces de Cana. Selon Marie d'Agréda (La Cité mystique de Dieu – Livre 6, Chapitre 1, § 1033, page 336) et Anne-Catherine Emmerich (Vie de Marie - pages 394 et 395), l'époux de Cana lui était parent du côté d'Anne, la mère de la Vierge Marie.       

[2] Il semble que Jésus soit rentré avec ses cousins à Nazareth, tandis que les autres apôtres ont regagné directement Capharnaüm. Seul Jean, dans son Évangile, mentionne ce miracle dont il serait un acteur.    

[3] En tant qu'officier d'Hérode, il est normal qu'il fréquente Kouza et Jeanne, guérie en août 27 (voir EMV 102.7).   

[4] On a vu à plusieurs reprises que c'est la route la plus directe pour rejoindre Capharnaüm en venant de Nazareth.          

[5] Par l'Évangile de Jean, on apprend que la scène se déroule à la 7ème heure (13h). L'officier rejoint Capharnaüm à la nuit (32 km par la route), d'où la remarque des serviteurs : "hier...". Le jour suivant commence en effet à 18 h dans le calendrier juif.  

[6] Genèse 22,3-10.  

[7] Cela fait suite à la "décision" de Marie en EMV 150.2. 

[8] Explication crédible.