"L'Évangile tel qu'il m'a été révélé"
de Maria Valtorta

© Fondation héritière de Maria Valtorta.

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LA PLUS GRANDE PARTIE DE CE TEXTE DE L’ANCIENNE VERSION,
EST DÉSORMAIS INTÉGRALEMENT INSÉRÉ
AU TOME 7, CHAPITRE 477.11/13.

 

Tome 9, chapitre 3.

601.
Instructions diverses :
"J'ai souffert de voir souffrir ma mère".

 

12> Jésus me dit :           

"Je n'ai pas oublié non plus les douleurs de
Marie, ma Mère. Avoir dû la déchirer par la perspective de ma souffrance, avoir dû la voir pleurer. C'est pour cela que je ne lui refuse rien. Elle m'a tout donné. Moi, je lui donne tout. Elle a souffert toute la douleur. Je lui donne toute la joie.  

Je voudrais que quand vous pensez à Marie, vous méditiez la longue agonie qu'elle a soufferte pendant trente-trois ans et couronnée au pied de la Croix. Elle l'a soufferte pour vous. Pour vous, les moqueries de la foule qui la considérait la mère d'un fou. Pour vous, les reproches des parents et des personnages importants. Pour vous, mon désaveu apparent : "Ma Mère et mes frères, ce sont ceux qui font la volonté de Dieu".      

Et qui la faisait plus qu'elle, et une Volonté redoutable qui lui imposait la torture de voir supplicier son Fils?      

Pour vous, les fatigues de me rejoindre ici et là. Pour vous, les sacrifices : depuis celui de quitter sa maisonnette et de se mêler à la foule, jusqu'à celui de quitter sa petite patrie pour le tumulte de Jérusalem. Pour vous, de devoir rester au contact de celui qui couvait dans son cœur la trahison. Pour vous, la douleur de m'entendre accuser de possession diabolique, d'hérésie. Tout, tout, pour vous.

Vous ne savez pas à quel point je l'ai aimée, ma Mère. Vous ne réfléchissez pas à quel point le cœur du Fils de Marie était sensible aux affections. Et vous croyez que ma torture a été purement physique, tout au plus vous ajoutez la torture spirituelle de l'abandon final du Père.

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13>
 Non, fils. Même les passions de l'homme, je les ai éprouvées. J'ai souffert de voir souffrir ma Mère, de devoir la conduire comme une douce agnelle au supplice, de devoir la déchirer par les adieux successifs, à Nazareth avant l'évangélisation, en celui que je vous ai montré et qui précède mon imminente Passion, en celui où elle était déjà en acte avec la trahison de Judas, avant la Cène, dans l'adieu atroce sur le Calvaire.       

J'ai souffert de me voir méprisé, haï, calomnié, entouré de curiosités malsaines qui ne se tournaient pas vers le bien, mais au contraire vers le mal. J'ai souffert de tous les mensonges que j'ai dû entendre ou voir agir à mes côtés. Ceux des pharisiens hypocrites qui m'appelaient Maître et me posaient des questions non parce qu'ils avaient foi en mon intelligence, mais pour me tendre des pièges, les mensonges de ceux que j'avais comblés de bienfaits et qui se firent des accusateurs au Sanhédrin ou au Prétoire, le mensonge, celui prémédité, prolongé, subtil de Judas qui m'a vendu et a continué de se faire passer pour disciple, qui m'a indiqué aux bourreaux par le signe de l'amour. J'ai souffert du mensonge de
Pierre pris par une peur humaine.

Que de mensonges, et tellement révoltants pour Moi qui suis la Vérité ! Combien aussi maintenant il en est qui me concernent ! Vous dites que vous m'aimez, mais vous ne m'aimez pas. Vous avez mon Nom sur vos lèvres, et dans votre cœur vous adorez
Satan et vous suivez une loi contraire à la mienne.         

J'ai souffert en pensant que devant la valeur infinie de mon Sacrifice : le Sacrifice d'un Dieu, trop peu se seraient sauvés.
 Tous, je dis : tous ceux qui, au cours des siècles de la Terre, auraient préféré la mort à la vie éternelle, en rendant vain mon Sacrifice, m'ont été présents. Et c'est avec cette connaissance que je suis allé à la rencontre de la mort.      

Vois, petit Jean, que ton Jésus et sa Mère, ont souffert profondément dans leur moi moral. Et longuement. Patience donc si tu dois souffrir. "Aucun disciple n'est plus que son Maître". Je l'ai dit.  

Demain, je parlerai des douleurs de l'esprit. Maintenant, repose. La paix soit avec toi."   

Ensuite Marie, répondant à une prière qui était sortie de mon cœur après avoir dit celle écrite sous l'image du Cœur Immaculé : "Notre Mère toute tendre, révélez-nous les secrets de votre Cœur Immaculé. Faites qu'un de vos rayons très doux et très purs pénètre nos cœurs et les transforme et les prépare aux divines visites du Saint-Esprit." J'avais ajouté : "Oui, Maman de Jésus et la mienne, révèle-moi les secrets de ton Cœur et prépare le mien par ta lumière."

 

14> Et Elle : "Je t'ai plongée dans mon Cœur dont je t'ai fait connaître les joies et les larmes. J'ai passé dans ton cœur avec le rayon de ma charité pour te rendre capable de comprendre la voix de mon Fils et les lumières du Divin Esprit. Car sans les lumières du Paraclet, c'est l'obscurité et le silence qui restent dans les cœurs. C'est toujours l'Esprit dont je suis l'épouse, Celui qui vous fait comprendre la Vérité et vous sanctifie pour Dieu. Le Père, le Fils, le Saint-Esprit doivent être dans vos cœurs pour que vous puissiez comprendre les secrets de Dieu dans ses triples manifestations de Puissance, de Rédemption, d'Amour. Le Père est toujours présent dans ses vrais fils par sa Bonté, le Fils par sa Doctrine, et le Saint-Esprit par sa Lumière, car jamais Il n'est absent là où il y a sanctification, et la parole de mon Jésus est la sanctification permise par la volonté du Père qui vous aime."       

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Fiche mise à jour le
20/06/2022