Maria Valtorta en 1943

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L'Église et les révélations privées.

"Si c’est des hommes que vient leur résolution ou leur entreprise, elle disparaîtra d’elle-même; si c’est de Dieu, vous ne pourrez pas les faire disparaître. N’allez pas risquer de vous trouver en guerre avec Dieu !". Gamaliel devant le Sanhédrin, Actes 5,38-39.


Voir en complément :




 




Urbain VIII
(Maffeo Barberini)



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Benoît XIV
(Prospero Lambertini)



Saint Pie X
(Giuseppe Sarto).




VOIR AUSSI























 

 Distinction entre la Révélation publique et les révélations privées.   

La révélation est l'action par laquelle Dieu éclaire l'humanité. Elle est essentiellement contenue dans la Bible. La Révélation, (en grec apocalypsis) évoque le dévoilement du plan de Dieu.       

L'Ancien Testament, ou Bible avant Jésus, la prépare. Le Nouveau Testament l'achève : Jésus, révélé dans l'Évangile, est en effet la Parole même de Dieu. 

Après la mort de Jean l'évangéliste, le dernier apôtre, la Révélation publique est close et définitive.

Aucune nouvelle révélation publique n’est dès lors à attendre avant la manifestation glorieuse de notre Seigneur Jésus-Christ[1].        

Cependant, même si la Révélation est achevée, elle n’est pas complètement explicitée ; il restera à la foi chrétienne d’en saisir graduellement toute la portée au cours des siècles
[2].

Après la Révélation publique, il y eu d'autres révélations, telles les secrets de Fatima. Ces révélations sont dites "privées" pour les distinguer de la Révélation publique, dont une différence de nature et de degré les sépare.    

 L'une exige notre foi, les autres nécessitent notre assentiment.       
 L'une fonde la foi, les autres nous aident à en vivre.     
 Dans l'une, Dieu lui-même nous parle, dans les autres il inspire "un appel authentique à l’Église
[3]".           

Révélation publique et révélations privées servent donc un même but, mais subordonnées les unes par rapport à l'autre. C’est pourquoi elles sont soumises à l’Église, gardienne du Dépôt sacré.       

Le Ciel lui-même se soumet à cette règle : ce n’est pas la Vierge de Lourdes qui révèle le Dogme de l’Immaculée Conception
[4], c’est l’Église. Mais que serait ce Dogme sans la puissance des apparitions de Lourdes qui le confirme, l’amplifie et le répand ?      

Pie XII rappelait ainsi que la dévotion du Sacré-Cœur, popularisée par
Marguerite Marie Alacoque, venait de l’enseignement traditionnel de l’Église et non de ces révélations qui la confirmaient[5]. Pourtant que serait cette dévotion sans la puissance de Paray-le-Monial ?     

C’est pourquoi les révélations privées, initiatives du Ciel en notre époque,
sont utiles même si elles n’appartiennent pas au dépôt de la Foi. On oublie trop qu’elles trouvent leur source dans l’Esprit saint, celui-là même qui inspire notre prière.

 La révélation privée.        
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La révélation privée, renvoie toujours à l'unique Révélation publique. Le cardinal Prospero Lambertini (1675-1758), futur pape Benoît XIV, dit à leur sujet :

Un assentiment de foi catholique n'est pas dû à des révélations privées; ce n'est même pas possible. Ces révélations requièrent plutôt un assentiment de foi humaine conforme aux règles de la prudence, qui nous les présentent comme probables et crédibles dans un esprit de piété[6].

Une révélation privée peut mettre de nouveaux accents et faire apparaître de nouvelles formes de piété, sur la base des anciennes ; cependant, elle n'ajoute rien au dépôt de la foi et aux voies du Salut ; elle ne fait que les renforcer.

Les révélations privées peuvent concerner l’un ou l’autre des points suivants :  

1 - La vision d'événements à venir (cas des ''secrets'' de Fatima).           
2 - La contemplation d'événements passés aux fins d’édification (cas des épisodes de la Passion chez certains stigmatisés).  
3 - L'explicitation de vérités théologiques particulières (cas du message de Lourdes).
4 - L'exhortation, individuelle ou collective, à des comportements conformes à la sainteté (cas général).           

Il y a des "révélations" privées qui sont manifestement fausses, soit que leur bénéficiaire authentique se soit égaré par la suite, soit qu’il s’agisse d’un manipulateur mensonger. Pour éviter que les fidèles ne soient dupés de la sorte, l'Église approuve formellement certaines révélations privées, en précisant que :     

 le contenu de la révélation privée ne contient rien qui s'oppose à la foi et à la morale chrétiennes ;
 il est licite de les rendre publiques (ce qui n'a pas été le cas, longtemps, pour le 3ème secret de Fatima) ;        
 les fidèles sont autorisés à lui donner leur adhésion, de manière prudente
[7]. Avec discernement précisait saint Paul.          

Pie X rappelait ces points en concluant que de telles "apparitions ou révélations n'ont été ni approuvées ni condamnées par le Saint-Siège, qui a simplement permis qu'on les crût de foi purement humaine
[8]".  

Parfois, des révélations privées ont un tel degré de reconnaissance par l'Église qu'elles fondent des évènements liturgiques comme le dimanche de la Miséricorde (sœur Faustine Kowalska), mais l’Église les rattache toujours à la Tradition issue de la Révélation publique.       

Cela ne va pas de soi cependant : si les révélations privées irriguent la vie de l’Église, ce ne le fut jamais spontanément : sœur Faustine, canonisée par Jean-Paul II, eut ses écrits condamnés par le Saint-Office, pratiquement à la même date et par les mêmes personnes qui condamnèrent un moment l’œuvre de Maria Valtorta. Elles rejoignent la longue cohorte de saints, voire de docteurs de l’Église, qui furent méprisés, combattus, condamnés, voire persécutés.           

Cette réticence est de longue date : au matin de Pâques, les apôtres ne crurent pas d’emblée ce que leur dirent les saintes femmes sur la Résurrection. Jésus reproche à ses apôtres ce manque de foi et leur dureté de cœur, nous dit l’Évangile
[9]. De même, Thomas ne croit pas ce que les apôtres attestent pourtant unanimement[10]. Mais ce sont ces mêmes apôtres que Jésus confirme comme colonnes de l’Église.   

Toutes les révélations privées, et même la majorité, ne sont pas soumises à une étiquette : «reconnue» ou «non-reconnue (= condamnée)».         

Le Bienheureux Gabrielle Allegra, traducteur de la Bible en chinois
définissait ainsi la place de l’œuvre de Maria Valtorta qu’il affectionnait :

L'Église peut tacitement ou publiquement reconnaître que certaines révélations privées peuvent être utiles pour la connaissance et la pratique de l'Évangile et pour la compréhension de ses mystères et, par conséquent, elle peut les approuver dans une forme négative en déclarant que les révélations ne sont pas, dans leurs termes, contraire à la foi. Ou elle peut les ignorer officiellement, laissant à ses enfants la pleine liberté de former leur propre jugement.      
Dans cette forme négative, les révélations de Sainte-Brigitte, de Sainte Mathilde, de Sainte Gertrude, de la Vénérable Marie de Agreda, de Saint-Jean Bosco et de nombreux autres saints ont été approuvées.

 Rappel historique. 
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Le Nouveau Testament rapporte déjà plusieurs révélations postérieures à l'Ascension : la conversion de Paul par exemple[11] ou son envoi en mission avec Barnabé[12]. Paul lui-même, dans sa deuxième Lettre aux corinthiens[13] affirme qu'il fut ravi "jusqu'au troisième ciel" où il entendit "des paroles ineffables, qu’il n’est pas permis à un homme de redire".

Dans son épître aux Galates, il va plus loin en affirmant que l’Évangile qu’il annonce est issu d’une révélation de Jésus-Christ, sans la médiation d’un homme
[14]. Mais en même temps il n’instaure pas un cinquième évangile et menace d’anathème qui ferait ainsi. Il avait pris cependant la précaution de soumettre son évangile révélé à l’autorité de l’Église[15] qui n’y ajoute rien.   

Une tradition des temps apostoliques (attestée cependant, au plus tôt, que par un manuscrit du XIIIème siècle
[16]) mentionne la visite céleste de la Vierge Marie à Jacques le majeur parti évangéliser l'Espagne. Cela fonderait le premier sanctuaire marial : la Vierge del Pilar à Saragosse (Cesareaugusta).

Au fil des siècles une longue liste de saints et de saintes ont bénéficié de visions et de révélations privées. Pour ne retenir que les voyants canonisés ou béatifiés, auteurs d'ouvrages, on peut citer :     

 Sainte
Hildegarde de Bingen (1098-1179)            
 Sainte
Angèle de Foligno (1248-1309)      
 Sainte
Gertrude de Helfta, dite Gertrude la Grande (1256-1302)      
 Sainte
Brigitte de Suède (1302-1373)        
 Sainte
Thérèse d'Avila (1515-1582)
 Sainte
Marie-Madeleine de Pazzi (1568-1607)    
 Vénérable
Marie d'Agréda (1602-1665)     
 Bienheureuse
Anne-Catherine Emmerich (1774-1824)           
 Sainte
Faustine Kowalska (1905-1938)     

À l'époque contemporaine le Père Gilles Berceville (o.p.) note à la suite d'Yves Congar
[17] et de Pierre Adnès[18], la recrudescence d'intérêt pour les révélations privées à l'époque du Concile Vatican II. Sur les 56 ouvrages de références sur la période 1866-1988, que recense Pierre Adnès, les deux-tiers datent de la période 1937-1965. C'est aussi à cette dernière époque que la polémique sur l'œuvre de Maria Valtorta est à son amplitude et que l'on débat sur le cas de Thérèse Neumann. la stigmatisée de Bavière.

 La perception du surnaturel.   
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On distingue trois formes de perception surnaturelle ou de "vision"[19] :        

1 - La vision des sens, (visio sensibilis). Les évènements vus se trouvent extérieurement dans l'espace. Toutes les personnes présentes les voient (soleil de Fatima par exemple). Cependant, ces visions ne sont pas purement objectives car l'objet est connu à travers le filtre des sens, qui le traduisent.

2 - La perception intérieure (visio imaginativa). Cette vision fait appel aux "sens internes". L'âme est rendue capable de voir le non-sensible, le non-visible par les sens, mais les objets sont réels, bien qu'ils n'appartiennent pas à notre monde sensible habituel.       

3 - La vision spirituelle (visio intellectualis). Cette vision intellectuelle est sans images, comme on le trouve dans les hauts degrés de la mystique.
        

Maria Valtorta a bénéficié de visions principalement du type intermédiaire. Une vision qui sollicite les sens internes ouverts sur une réalité qui ne nous est pas directement accessible. Bernadette Soubirous voit et entend réellement la Vierge Marie, mais il faut passer par l’intermédiaire de sa narration – et de notre libre foi – pour la rejoindre.        

Cette articulation peut poser problème car la narration fait intervenir l’humain qui relate et se souvient. C’est pourquoi Jésus nomme "instrument" les personnes qui, comme Maria Valtorta, se dépouillent d’elles-mêmes pour laisser le Christ vivre en elles.           

Thérèse Neumann a vu réellement les scènes de la Passion et quelques autres. Dans ses extases, elle parlait araméen, allant jusqu’à corriger un professeur. Elle demandait à ce qu’un spectateur s’écarte pour mieux voir une scène, mais elle n’eut pas pour vocation de raconter ce qu’elle voyait : seulement témoigner de la réalité de la Passion.   

Maria d’Ágreda et Anne-Catherine Emmerich ont eu des visions authentiques, mais l’intervention humaine malencontreuse les a déformées : les hommes ont voulus "perfectionner la perfection", selon le commentaire de Jésus à Maria Valtorta[20]. 

La valeur unique des visions de Maria Valtorta tient à ce qu’elles sont complètes et consignées par écrit immédiatement et par la voyante elle-même : le lecteur est donc au plus proche de la source ou de ce qu’elle appelle "l’Auteur divin".

 Les différents degrés de reconnaissance par l'Église.  
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Quel qu'en soit la forme de la révélation privée, l'interprétation en revient à l'Église qui peut se prononcer de trois façons sur son authenticité :     

1 – par un constat explicite de surnaturalité : l'autorité ecclésiastique compétente constate la composante surnaturelle de la révélation privée. Elle est alors officiellement reconnue, dans le cadre rappelé ci-dessus (foi humaine et non certitude divine).     

2 – par un constat explicite de non-surnaturalité. L'autorité ecclésiastique compétente constate qu'il n'y a pas de composante surnaturelle de la révélation privée Elle est alors officiellement non reconnue au regard de sa surnaturalité.      

3 – par un non-constat de surnaturalité. L'autorité ecclésiastique compétente ne se prononce pas alors soit parce qu'elle choisit de ne pas le faire soit parce qu'elle ne le juge pas opportun pour le moment. C’est le cas très majoritaire des révélations privées.      

Ainsi donc, ce n'est pas parce qu'une révélation privée n'est pas reconnue, qu'elle n'est pas authentique. On joue parfois, sciemment et dans un but polémique, sur l’ambiguïté du terme : "n'est pas reconnue" qui peut se comprendre comme "n'est pas (encore) reconnue" ou "n’est pas reconnue (donc condamnée)".       

Dans son livre sur les révélations privées
[21] , Mgr Laurentin notait :

Les commissions qui ont à juger de l’authenticité des voyants, concluent généralement : "ce n’est pas surnaturel". Cette conclusion serait diffamatoire dans la mesure où elle semble dire que ces voyants ne sont pas surnaturels, car surnaturel signifie "riche de la grâce du baptême et fidèle à cette grâce". Hors la plupart le sont au plus haut point…           
L'erreur courante en ce domaine, est qu'on entend "surnaturel" au sens de "miraculeux", extra-ordinaire, hors du commun : ce qui n’est pas le cas de la grâce : "Les apparitions et révélations de tel voyant ne sont pas miraculeuses !". Il n'y a aucune exception aux lois de la nature, il n'y a rien de préternaturel, mais leur vie dans l'Esprit n'en est pas moins surnaturelle. Elle les élève, les éclaire, les transfigure à bien des titres.

Dans son commentaire du secret de Fatima, le Cardinal Ratzinger concluait :

Le critère pour la vérité et pour la valeur d'une révélation privée est donc son orientation vers le Christ lui-même. Saint Paul écrit : "N'éteignez pas l'Esprit, ne méprisez pas les prophéties, mais discernez la valeur de toute chose, ce qui est bien, gardez-le"[22]. À toutes les époques est donné à l'Église le charisme de prophétie, qui doit être examiné, mais ne peut être déprécié[23].

Le piège dans lequel on tombe souvent, convaincu de constituer à soi tout seul un rempart pour la défense de l’Église, est que l’on examine une révélation privée, non en cherchant le bien, comme le demande saint Paul et l’Église, mais en y cherchant le mal, ce qui ne procède pas du regard du Christ sur l’humanité.

 Le cas de Maria Valtorta.           
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L’opprobre de la mise à l’Index qui a frappé l’œuvre de Maria Valtorta il y a plus de 50 ans, a été juridiquement balayé. La liste des cautions morales sur laquelle figure désormais des Papes, des théologiens, des biblistes, des saints et des bienheureux, etc. écarte tout soupçon qui pourrait peser sur l’œuvre. 

Elle échappe désormais à deux attitudes également répréhensibles :   

 "interdire" la lecture des œuvres de Maria Valtorta au nom d’une proscription dépassée,   
 "imposer" cette lecture comme substitutive des Évangiles.    

Elle demeure sous la coupe de la décision fondatrice de Pie XII
[24] :

Publiez l’œuvre tel quelle. Il n’y a pas lieu de donner une opinion quant à son origine, qu’elle soit extraordinaire ou non. Ceux qui liront comprendront.

Le pape encourageait ainsi la publication d’une œuvre qu’il estimait importante, en invitant chacun à se forger intuitivement son jugement.

Que peut attendre un lecteur d’une telle œuvre ? 

Pour répondre à cela, il convient de se tourner vers les témoignages de lecteurs :   

 Ce qui frappe tout d’abord est le sentiment d’être transporté, à travers le temps et l’espace, dans un pèlerinage à la suite de Jésus : Jésus se fait présent.     

 Cette lecture captivante peut se transformer en rencontre bouleversante : les lettres qui témoignent d’un retour à Dieu, voire d’une conversion, ne sont pas rares. Certains y ont trouvés leur vocation.        

 Comme toute œuvre inspirée, elle se lit et relit avec une profondeur et une amplitude renouvelée à chaque fois.     

 Elle explicite des détails de l’Évangile mentionnées expressément mais souvent inaperçus : la présence de disciples au calvaire avec les saintes femmes, la retraite préparatoire à la Passion en Samarie, etc.    

 Elle confirme l’authenticité d’épisodes que certains croient plus symboliques que réels, comme le jeune
Jésus tenant tête aux docteurs du Temple.     

 Elle restaure la signification d’épisodes oubliés comme le sabbat "second-premier" de Luc 6, 1 que beaucoup de Bibles passent sous silence ou mentionnent sans expliquer.  

 Elle révèle la profonde signification de certains épisodes qu’on explique mal comme celui de la
mère cananéenne éplorée que Jésus ignore puis traite de "petit chien", à l’opposé complet du Christ doux et humble de cœur que l’on connaît par ailleurs.   

 Elle permet de comprendre l’itinéraire trop humain de
Judas entraîné vers sa trahison et son déicide ou celui de la rédemption qu’empreinte Marie de Magdala           

 Elle éclaire le fait que Jésus, condamné par le Sanhédrin, ait pu séjourner à Béthanie tout proche du Temple, sans être inquiété, ou qu’il célèbre la Pâque en plein Jérusalem, au Cénacle sans qu’on l’arrête.         

 Elle apporte une réponse pertinente à certaines questions que les historiens de tous temps se sont posés : Comment Rome a-t-il pu être évangélisé en si peu de temps par un pêcheur galiléen ? Comment la Gaule a-t-elle pu être si vite christianisée sans référence à un apôtre comme tous les autres pays ?  

 Elle offre enfin une mine inépuisable à l’étude théologique et scientifique que les études parues récemment ont commencées à explorer. 

 Etc.         

Dans une dictée à Maria Valtorta, Jésus avait précisé la place de l'œuvre par rapport à l''Evangile:

L’ouvrage livré aux hommes par l’intermédiaire de Maria Valtorta n’est pas un livre canonique disait Jésus. Néanmoins, c’est un livre inspiré que je vous accorde pour vous aider à comprendre certains passages des livres canoniques, et en particulier ce que fut mon temps de Maître, pour que vous me connaissiez par mes paroles, moi qui suis la Parole[25].

Autant de découvertes auxquelles invite la phrase de Pie XII : Qui lira, comprendra.        

François-Michel Debroise.           
3 mars 2012.        
Mis à jour le
23 juin 2021.

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Fiche mise à jour le 23/06/2021.

 



[1] Dei Verbum 4

[2] Catéchisme de l’Église catholique § 66.

[3] Ibid° § 67.

[4] Constitution apostolique Ineffabilis Deus, Bienheureux Pie IX, 8 décembre 1854.

[5] Pie XII, Encyclique Haurietis aquas in gaudio, 15 mai 1956, § 51 et 52.

[6] De servorum Dei beatificatione et beatorum canonizatione (De la béatification et la canonisation des saints)

[7] Sacrée Congrégation des Rites - Décret du 2 mai 1877

[8] Encyclique Pascendi Dominici Gregis, § 75 du 8 septembre 1907

[9] Cf. Marc 16, 14 : il se manifesta aux Onze eux-mêmes pendant qu’ils étaient à table : il leur reprocha leur manque de foi et la dureté de leurs cœurs parce qu’ils n’avaient pas cru ceux qui l’avaient contemplé ressuscité.

[10] Cf. Jean 20, 25.

[11] Actes des Apôtres 9,3-16.

[12] Actes des Apôtres 13,1-3.

[13] 2 Corinthiens 12,2-4.

[14] Galates 1, 12.

[15] Galates 2, 2.

[16] Codex de Moralia conservé à la Basilique de Saragosse.

[17] Yves Congar, La crédibilité des révélations privées dans La Sainte Église, collection Unam Sanctam n°41, Paris, 1963, pages 375-392.

[18] Pierre Adnès, article Révélations privées du Dictionnaire de la spiritualité, Éditions Beauchesne, Paris, tome 13, 1988, colonnes 491-492.

[19] Cardinal J. Ratzinger : Commentaire théologique sur le 3ème secret de Fatima, 26 juin 2000; La structure anthropologique des révélations privées.

[20] Catéchèse du 28 janvier 1949, Quadernetti, inédits en français.

[21] René Laurentin, François-Michel Debroise – La vie de la Vierge Marie d'après les révélations des mystiques, Presses de la Renaissance, 2011 - Édité en italien sous le titre Indagine su Maria, Mondadori, 2012

[22] 1 Thessaloniciens 5,19-21.

[23] Cardinal J. Ratzinger : Commentaire théologique sur le 3ème secret de Fatima, 26 juin 2000

[24] Audience du 26 février 1948 avec le P. Migliorini, confesseur de Maria Valtorta, le P. Berti, professeur de théologie dogmatique et le P. Andrea M. Cecchin, Supérieur de l'ordre des Servites de Marie

[25] Dictée du 28 janvier 1947 (Cahiers de 1945 à 1950, page 317