"L'Évangile tel qu'il m'a été
révélé" |
aucun accent |
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Jeudi 29 novembre 29 (4
Tébeth)
- Commentaires
sur les derniers événements 566 - Où aller ? 566
- Jésus partira
seul 567 - Retour de Lévi
568 - Discours
(Évangélisez comme j'ai fait) 568 - Jean suit Jésus en secret jusqu'à Bethléem 568 - Jean prie et
s'endort dans une étable voisine 569 - Les huit bergers découvrent Jésus dans la grotte 570 - Ils n'osent
déranger Jean 571 - Ils ont vu
Jésus en extase 571 - Discours de Mathias (Garder les secrets du
Roi) 572 - Le portrait de Jésus en extase 573 - Mathias s'offre en victime 573 - Les bergers
s'endorment 574 - Ils laissent
du bois et de la nourriture 574 |
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566> Jésus est derrière le Temple, près de la Porte des
Troupeaux, hors de la ville [1]. Il a autour de Lui
les apôtres et les disciples bergers, sauf Lévi, effrayés et même furieux. Je ne vois aucun
autre des disciples qui étaient auparavant au Temple avec Lui. Ils discutent
entre eux. Je pourrais dire qu'ils discutent entre eux et avec Jésus, et avec
Judas de Kériot en particulier. Ils
reprochent à ce dernier les colères des juifs et le font avec une ironie
quelque peu mordante. Judas les laisse parler et répète : "J'ai parlé
avec des pharisiens, des scribes et des prêtres, et il n'y avait aucun d'eux
parmi les gens." Ils reprochent à
Jésus de ne pas avoir arrêté la discussion après l'avoir fait tomber une
première fois. Et Jésus répond : "Je devais compléter ma
manifestation," Et encore, ils sont
en désaccord sur l'endroit où aller, maintenant que le sabbat est proche et
que ce sont des jours de fête. Simon Pierre propose Joseph d'Arimathie, étant donné qu'il
n'y a pas lieu d'aller à Béthanie causer du dérangement, surtout depuis que Jésus a déclaré qu'il ne faut plus aller à Béthanie. Thomas répond :
"Joseph n'est pas chez lui, ni non plus Nicodème. Ils sont partis à cause de la fête. Je les
ai salués hier quand nous attendions Judas et ils me l'ont dit." "Chez Nike, alors" propose Matthieu. "Elle est à Jéricho pour la fête"
répond Philippe. "Chez Joseph de Sephoris" dit Jacques d'Alphée. "Hum ! Joseph...
dit Pierre. Nous ne lui ferons pas un cadeau ! Il a eu des ennuis et... mais
oui, je le dis ! Il vénère le Maître, mais il veut être tranquille. Il
ressemble à une barque prise entre deux courants opposés... et pour être
toujours à flot... il tient compte de tout le lest, même du petit Martial... au point que cela lui semble trop beau de
l'avoir passé à Joseph d'Arimathie." "Ah ! c'est pour
cela qu'il était avec lui hier ? !" s'exclame André. "Bien sûr ! Il
vaut mieux donc le laisser apaiser dans un petit port bien tranquille... 567> Hé ! on n'est pas
très courageux ! Et le Sanhédrin fait peur à tout le monde !" dit encore
Pierre. "Parle pour toi,
je t'en prie. Moi, je n'ai peur de personne" dit l'Iscariote. "Moi non plus.
Pour défendre le Maître je défierais toutes les légions. Mais nous, c'est
nous... Les autres... Hé ! Ils ont leurs affaires, leurs maisons, leurs
épouses, leurs filles... Ils y pensent." "Nous aussi,
nous les avons" observe Barthélemy. "Mais nous
sommes les apôtres et..." "Et vous êtes
pareils aux autres. Ne critiquez personne car l'épreuve n'est pas encore
venue" dit Jésus. "Elle n'est pas
venue ? Et que veux-tu de plus que celles que nous avons déjà passées ? Et
pourtant tu as vu aujourd'hui comme je t'ai défendu ! Tous nous t'avons
défendu. Mais moi, plus que tous ! J'ai fait de la place avec certaines
poussées qui auraient chaviré une barque !... Une idée ! Allons à Nobè. Le vieillard sera
heureux !" "Oui. Oui. À
Nobé." Tous sont d'accord. "Jean n'y est pas. Vous feriez la
route pour rien. Vous pouvez aller à Nobé, mais pas chez Jean." "Vous pouvez !
Et toi, tu ne peux pas ?" "Je ne veux pas,
Simon
de Jonas. J'ai déjà où aller pour ces soirs des Encénies. Mais, Moi absent, vous pouvez être
tranquilles n'importe où. C'est pour cela que je vous dis : allez où vous
voulez. Je vous bénis. Je vous rappelle de rester unis de corps et d'esprit,
soumis à Pierre votre chef, mais pas comme à un maître, plutôt comme à un
frère aîné. Dès que Lévi
sera de
retour avec mon sac nous nous séparerons." "Cela non, mon
Seigneur ! Te laisser aller seul, jamais de la vie !" s'exclame Pierre. "Toujours, si je
le veux, Simon de Jonas. Mais ne crains pas. Je ne resterai pas en ville.
Personne, à moins d'être ange ou démon, ne découvrira mon abri." "C'est bien.
Comme il y a trop de démons qui te haïssent. Moi, je te dis que tu n'iras pas
seul !" "Il y a aussi
des anges, Simon. Et Moi, j'irai." "Mais où ? Mais
dans quelle maison puisque tu as refusé les meilleures ou volontairement ou
par suite des circonstances ?! Tu n'iras certainement pas, en cette saison,
dans une grotte sur les monts ?" "Et s'il en
était ainsi ? Ce serait toujours moins glacial que les cœurs des hommes qui
ne m'aiment pas" dit Jésus comme s'il se parlait à Lui-même, en baissant
la tête pour cacher une larme qui brille dans ses yeux. 568> "Voici Lévi. Il vient en courant" dit André qui
regarde du bord de la route. "Alors
donnons-nous la paix et séparons-nous. Si vous voulez aller à Nobé, vous avez
juste le temps avant le coucher du soleil." Lévi arrive tout
essoufflé : "Ils te cherchent partout, Maître... Me l'ont dit ceux qui
t'aiment... Ils ont été dans de nombreuses maisons surtout de pauvres
gens..." "T'ont-ils vu
?" demande Jacques de
Zébédée. "Bien sûr. Ils
m'ont même arrêté. Mais moi, qui le savais déjà, j'ai dit : "Je vais à Gabaon" et je suis
sorti par la Porte de Damas et j'ai couru derrière les murs... Je n'ai pas
menti, Seigneur, car eux et moi, nous allons à Gabaon après le sabbat. Cette
nuit, nous resterons dans les campagnes de la cité de David… Ce sont des
jours de souvenir pour nous..." et il regarde Jésus avec un sourire
angélique sur son visage viril et barbu, un souvenir qui réveille dans ses
traits l'enfant de la nuit lointaine.
Tous s'éloignent à
regret, en se retournant plusieurs fois. Lui les salue de la main jusqu'à ce
qu'il les voie tous partis, puis il descend dans le lit du Cédron, parmi les
buissons. Il s'assoit sur un rocher de la rive près de l'eau qui bouillonne.
Il boit de cette eau claire et certainement glaciale. 569> Il se lave le
visage, les mains, les pieds, puis il reprend ses vêtements et revient
s'asseoir. Il réfléchit... Et il ne s'aperçoit pas de ce qui arrive autour.
En effet l'apôtre Jean, qui s'était déjà
éloigné avec ses compagnons, revient seul et l'imite en se cachant dans un
buisson épais... Jésus reste là
quelque temps, puis il se lève, met son sac en bandoulière et en suivant le
Cédron, parmi les buissons, il arrive au puits de En Rogel et puis il tourne
vers le sud-ouest pour prendre la route de Bethléem. Jean, à une centaine de
mètres en arrière, le suit tout emmitouflé dans son manteau, pour n'être pas
reconnu. Ils marchent sans
arrêt le long des chemins dépouillés par l'hiver. Jésus, de son long pas,
dévore la route. Jean le suit non sans peine parce qu'il doit être prudent
pour n'être pas découvert. Par deux fois Jésus s'arrête et se retourne. La
première fois en passant près de la petite colline où Judas alla pour parler avec Caïphe et compagnie, la seconde fois
près d'un puits où il s'assoit et grignote un peu de pain en buvant ensuite à
l'amphore d'un homme. Puis il reprend sa marche, alors que le soleil descend,
descend, descend... et qu'arrive le crépuscule. Il arrive au tombeau
de Rachel quand la dernière rougeur du couchant s'éteint en une traînée
de violet. Le ciel, vers l'occident, semble une tonnelle de glycines en
fleurs alors qu'à l'orient il a déjà le pur cobalt d'un froid firmament
hivernal d'orient et déjà les premières lueurs des étoiles apparaissent aux
plus lointaines limites du ciel. Jésus se hâte pour
être en place avant que la nuit soit complète. Mais, arrivé à un point élevé
d'où l'on voit toute la petite ville de Bethléem, il s'arrête, regarde,
soupire... Puis il descend rapidement. Il n'entre pas dans la ville, il en
contourne les dernières maisons et il va tout droit aux ruines de la maison
ou tour de David, à l'endroit où il est né. Il passe le ruisseau qui coule
près de la grotte. Il met le pied sur le petit espace couvert de feuilles
sèches... Il jette un coup d'œil à l'intérieur. Il n'y a personne. Il
entre... Jean reste plus en
deçà, prudemment, pour n'être ni entendu ni vu. Il fouille, il regarde.
Plutôt à tâtons qu'avec la vue, il trouve une autre des étables en ruines. Il
y entre à son tour et fait de la lumière dans un coin. Il y a un peu de
paille, une litière sale, quelques branches, du foin dans la mangeoire. Jean est content. Il
se parle à lui-même : Jean prie longuement, debout, les bras
levés, à la lumière tremblante des deux branches qu'il a allumées sur le
foyer primitif. Il prie jusqu'à ce qu'il voie que le feu va s'éteindre. Puis
il monte dans la large mangeoire et s'accroupit dans le foin. Ce n'est plus
qu'une ombre dans l'ombre, enveloppé comme il l'est dans son manteau foncé,
et la caverne enveloppée comme elle l'est dans les ténèbres. Jusqu'au moment
où un premier rayon de la lune pénètre par l'ouverture tournée vers l'orient,
pour dire que c'est la nuit profonde. Mais Jean, fatigué, s'est endormi. Sa
respiration et le léger bruissement du ruisseau sont les seuls bruits en
cette nuit de décembre. En haut le ciel, sur
lequel flottent des nuages légers comme des voiles que la lune heurte, semble
parcouru tout entier par des troupes angéliques... Mais il n'y a pas de
chants angéliques pourtant. Par intervalles, dans les ruines, se répondent
les "hou ! hou ! hou !" lamentables des oiseaux de nuit, et parfois
ils se terminent par cet espèce de rire de sorcière particulier aux chouettes
et, de loin, arrive une plainte qui ressemble à un ululement. Un chien
enfermé dans un bercail et qui jappe à la lune, ou bien un loup auquel le vent apporte l'odeur d'une proie
et qui se bat les flancs avec sa queue et ulule de désir sans oser approcher des
étables bien gardées ? Je ne sais. Puis voici des voix
et des bruits de pas et une lumière rougeâtre qui tremble dans les ruines. Et
voilà, l'un derrière l'autre, les disciples bergers Matthias, Jean, Lévi, Joseph, Daniel, Benjamin, Élie, Siméon. Matthias tient
élevée une branche allumée pour éclairer la route. Mais celui qui court en
avant, c'est Lévi et, le premier, il passe la tête à l'intérieur de la grotte
de Jésus. 571> Tout de suite il se retourne et fait signe de s'arrêter
et de se taire et il regarde encore... et puis, en déplaçant sa main droite en
arrière, il fait signe aux autres de venir et il s'écarte, en gardant un
doigt sur les lèvres pour dire de garder le silence, pour laisser la place
aux autres qui, l'un après l'autre, regardent et se retirent tout émus comme
Lévi. "Que
faisons-nous ?" dit Élie dans un murmure. "Nous restons
ici à le contempler" dit Joseph. "Non. Il n'est
permis à personne de violer les secrets spirituels des âmes.
Retirons-nous" dit Matthias. "Tu as raison.
Entrons dans l'étable à côté, nous serons encore ici et près de Lui" dit
Lévi. "Allons-y"
disent-ils. Mais avant de s'éloigner, ils regardent encore une fois, à la
dérobée, à l'intérieur de la grotte de la Nativité et puis ils se retirent,
émus, en cherchant à ne pas faire de bruit. Mais quand ils sont
sur le seuil de l'étable voisine, ils entendent le ronflement de Jean. "Il y a
quelqu'un" dit Matthias en s'arrêtant. "Qu'est-ce que
cela fait ? Entrons nous aussi. Comme s'est réfugié ici quelque mendiant, car
c'est certainement un mendiant, de même nous pouvons nous y réfugier"
réplique Benjamin. Ils entrent en tenant
haut la branche allumée. Jean tout pelotonné sur son lit improvisé et
incommode, le visage caché par ses cheveux et son manteau, continue de
dormir. Ils s'approchent doucement dans l'intention de s'asseoir sur la
paille étendue près de la crèche, mais en le faisant Daniel jette un coup
d'œil plus attentif sur le dormeur, et il le reconnaît. Il dit : "C'est
l'apôtre du Seigneur, Jean de Zébédée. Ils se sont réfugiés ici pour prier...
et le sommeil a vaincu l'apôtre... Retirons-nous. Il pourrait se trouver
humilié de se savoir découvert endormi au lieu que livré à la prière..."
Ils reviennent dehors
et à regret ils entrent dans le refuge qui suit celui-là. Et même Siméon s'en
plaint : "Pourquoi ne pas rester sur le seuil de sa grotte, et le
regarder de temps en temps ? Nous sommes restés pendant tant d'années sous la
rosée et la lumière des étoiles pour veiller les agneaux, et pour l'Agneau de
Dieu, nous ne le ferions pas ? Nous en avons bien le droit, nous qui l'avons
adoré pendant son premier sommeil !"
"Tu as raison.
Dieu nous a beaucoup aimés. Nous ne devons pas exiger davantage. Samuel, Joseph, et Matthias n'ont eu que la joie
d'adorer le Tout-Petit et de souffrir pour Lui. Jonas est mort sans
pouvoir le suivre. Isaac lui-même n'est pas ici pour voir ce que nous
avons vu. Et s'il y a quelqu'un qui le mérite, c'est Isaac qui s'est consumé
pour l'annoncer" dit Jean. "C'est vrai !
C'est vrai ! Comme Isaac aurait été heureux de voir cela ! Mais nous le lui
dirons" dit Daniel. "Oui. Mettons
tout dans notre cœur pour le lui dire" dit Élie. "Et aux autres
disciples et fidèles !" s'écrie Benjamin. "Non, pas aux
autres. Et pas par égoïsme, mais par prudence et par respect pour le mystère.
Si Dieu le veut, l'heure viendra où nous pourrons le dire. Pour l'instant
nous devons savoir nous taire, dit encore Matthias et, s'adressant à Siméon :
Tu as été comme moi disciple de
Jean. Rappelle-toi comme il nous instruisait en matière de prudence
sur les choses saintes : "C'est vrai. Tu
parles avec sagesse. Nous t'obéirons." "Mais comme il
est pénible, fatigant, résister alors que l'on est ainsi tout près de Lui, de
ne pas le regarder encore une fois ! Sera-t-il encore comme il était ?"
demande Siméon.
"Plus que la
lune par une nuit sereine !" "II y avait sur
sa bouche un sourire divin..." "Et de ses
pupilles sortait une larme divine..." "Il ne disait
pas de paroles mais, en Lui, tout était prière." "Qu'aura-t-il
donc vu ?" "L'Éternel son
Père. En doutes-tu ? Il n'y a que cette vue pour donner cet aspect. Et, que dis-je
? Plutôt que de le voir, Il était avec Lui, en Lui ! Le Verbe avec la Pensée
! Et ils s'aimaient !... Ah !..." dit Lévi qui parait en extase lui aussi. "C'est bien pour
cela que je disais qu'il ne nous est pas permis de rester ici. Considérez
qu'il n'a pas même voulu son apôtre avec Lui..." "C'est vrai !
Maître saint ! Il en a besoin, plus qu'une terre desséchée n'a besoin d'eau,
d'être inondé par l'amour de Dieu ! Si grande est la haine autour de Lui
!..." "Mais aussi si
grand est l'amour. Moi je voudrais... Oui, je le fais ! Le Très-Haut est ici
présent. Je m'offre et je dis : La lune cesse
d'éclairer la caverne, car elle tourne vers l'occident. Son éclat se répand
encore sur la campagne, mais elle n'est plus ici à l'intérieur, et ainsi les
visages et les choses disparaissent dans une seule ombre. Les paroles aussi
se font plus rares et les voix plus amorties. Jusqu'au moment où la
somnolence triomphe de la bonne volonté et il n'y a plus que des paroles
détachées, parfois sans réponses... Le froid, qui se fait piquant vers
l'aube, est un stimulant contre le sommeil, et ils se relèvent, allument des
branches, réchauffent leurs membres engourdis... "Comment va-t-il
faire, Lui, qui certainement ne pense pas au feu ?" dit Lévi qui claque
presque des dents. "Et aura-t-il au
moins de la nourriture ?" demande Élie qui ajoute : "Maintenant
nous n'avons plus que notre amour et un peu de vivres misérables... et c'est
le sabbat, aujourd'hui..." "Sais-tu ? Nous
mettons toute notre nourriture sur le seuil de la grotte et puis nous
partons. Nous pourrons trouver toujours un pain avant le soir chez Rachel ou
chez Eliscià. Et nous serons la providence de la Providence, du Fils de
Celui qui a pourvu à tout pour nous" propose Joseph. "Oui, oui.
Faisons une belle flambée pour y voir clair et nous bien réchauffer, et puis
portons tout là-bas et nous nous éloignerons avant qu'avec l'aube Lui ou
l'apôtre sorte et nous voie." |
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À la lueur du feu,
ils ouvrent leurs sacs et en tirent du pain, des fromages secs, quelques
pommes. Puis ils prennent une charge de bois et sortent sans bruit pendant
que Matthias les éclaire avec une branche tirée du feu. Ils mettent
exactement tout au dehors de l'entrée de la grotte, le bois par terre et par
dessus le pain et les autres aliments. Puis ils se retirent, repassent le
ruisseau, l'un derrière l'autre, et ils s'en vont au début d'une première
clarté silencieuse de l'aube qu'un chant de coq déchire tout à coup. |
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