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Quand Jésus est-il né ?

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Enquête sur la datation de la Vie de Jésus.
éclairée par l’harmonie des évangiles et par les apports de Maria Valtorta.

Aucun système de datation de la vie de Jésus n’a réussi à s’imposer incontestablement depuis 2000 ans.
Mais ce constat ne signifie pas que parmi les différents systèmes proposés, il n’y s’en trouve pas un qui soit conforme à la vérité.

 Il est né un 25 Kisleu pour la fête des Lumières. 

Jésus est né à Bethléem de Judée, la ville natale du roi David. Il est né un 25 kisleu (ou Kislev) selon le calendrier hébraïque (EMV 132.7).   

Le Judaïsme utilise un calendrier soli-lunaire qui varie en amplitude sur un mois environ et se cale, sur notre calendrier solaire, tous les trois ans grâce à l’ajout d’un treizième mois (WéAdar). On constate cette amplitude avec notre fête de Pâques régie par ce calendrier. Pour Noël, date de naissance du Christ, on s’est affranchit de ce décalage constant, c’est pourquoi la date de 25 Kisleu peut se traduire littéralement par "25 décembre", même si ce n’est pas rigoureusement exact. Cette date correspond, dans le judaïsme, à la fête des lumières (
Hanoukka = inauguration ou dédicace en hébreu). Elle commémore la nouvelle dédicace du Temple qui eut lieu trois ans, jour pour jour, après la profanation d'Antiochus IV Épiphane[1].       

Jésus en parle sous le nom de "l’Encénie" qui est le nom grec donné à cette nouvelle dédicace[2].        

Le symbole attaché à la naissance de Jésus est donc bien là, dans cette fête hébraïque de la purification du Temple qui donne lieu à 8 jours de réjouissance. Elle ne se trouve aucunement dans le substitut de la fête romaine et païenne du Sol invictus
[3] qui sous-entend, de plus, une manipulation de l’Église envers un peuple qu’elle considérerait comme ignare.       

De même, une exégèse anglo-saxonne a voulu contester la naissance de Jésus en plein hiver car, selon eux, les troupeaux des bergers qui viennent l’adorer, seraient rentrés en cette saison. C’est oublier que la Judée n’a pas les grands froids nord-américains et qu’à Bethléem les températures moyennes varient, en décembre, de 14°C à 8°C, avec une pluviométrie de 7 jours, ce qui est parfaitement acceptable pour des personnes vivant en plein air avec des manteaux de laine épaisse, sans parler des moutons qui supportent des -15°C. De plus, l’archéologie ne mentionne pas de traces de bergeries datant de cette époque.       

Selon les travaux menés par Jean Aulagnier, puis repris par Jean-François Lavère (voir l’étude téléchargeable ci-contre) la Nativité a eu lieu dans la nuit du mardi 10 au mercredi 11 décembre de l'an -5.

 C’est l’époque d’un recensement.        
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"...la Mère qui était déjà sur le point d'enfanter, vint, sur l'ordre de César Auguste, sur l'avis du délégué impérial, Publius Sulpicius Quirinus, alors qu'était gouverneur de la Palestine Sentius Saturninus. L'avis ordonnait le recensement de tous les habitants de l'Empire (alors que le monde était en paix 1.44 – p. 162). Ceux qui n'étaient pas esclaves devaient se rendre à leur lieu d'origine pour s'inscrire sur les registres de l'Empire. Joseph, époux de la Mère, était de la race de David et pareillement la Mère. Obéissant donc à cet avis, ils quittèrent Nazareth pour venir à Bethléem, berceau de la race royale. Le temps était froid..." (2.37)

Compte-tenu des péripéties de mise en place de ce recensement, on peut estimer, avec les travaux de Jean Aulagnier, ("Le premier siècle chrétien, une approche scientifique de la naissance du christianisme") que la promulgation en Galilée a eu lieu en novembre –5 ce qui rendrait logique sa naissance à la mi-décembre. (voir le calendrier).

 Sous le règne d’Hérode le Grand qui ne tardera pas à mourir.        
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Alors que Jésus a un an environ, (1.56), la sainte famille est obligée de fuir en Égypte par crainte du massacre que veut perpétrer Hérode le Grand, (1.58). Ils reviennent à Nazareth près de quatre ans après l’avoir quitté (1.59 – p.224) au printemps, l’ange leur ayant annoncé en Égypte la mort d’Hérode.

"Mère, as-tu jamais vu la mer ?" - "Oh ! Je l'ai vue. Et alors elle était moins agitée, dans sa tempête, que mon cœur, et moins salée que mes larmes pendant que je fuyais le long de la côte de Gaza vers la Mer Rouge, avec mon Bébé dans mes bras et la peur d'Hérode qui me poursuivait. Et je l'ai vue au retour. Mais alors c'était le printemps sur la terre et dans mon cœur.

Le printemps du retour dans la patrie. Et Jésus battait de ses petites mains, heureux de voir des choses nouvelles... Joseph et moi, nous étions heureux aussi, bien que la bonté du Seigneur nous eût rendu moins dur l'exil à Matarea, de mille manières." (4.110 - p.141).

Hérode est mort à Jéricho à la Pâque –2, à près de 70 ans. Près de quatre ans après le départ de Nazareth, au printemps, cela nous amène à l’an –1. Le retour à Nazareth correspond donc à l’ère chrétienne "officielle"

 L’année de sa bar-mitsva est une année à treize mois (WéAdar).    
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On sait par le témoignage de Gamaliel que l’année de sa profession de foi (Bar-mitsva) lors de la Pâque, soit aux alentours du 14 Nissan, l’hiver avait été exceptionnellement froid, mais suivi d’une récolte exceptionnelle. L’année avait été alors à 13 mois (WéAdar).

"Une fois, quand vivait encore le grand et sage Hillel, j'ai cru, et lui comme moi, que le Messie était en Israël (Cf. 1.68. La discussion de Jésus avec les docteurs au Temple). Grand éclair du soleil divin en cette froide journée d'un hiver qui ne voulait pas finir ! C'était la Pâque... Les gens tremblaient à cause des moissons gelées… Moi, je dis, après avoir entendu ces paroles : "Israël est sauvé ! A partir d'aujourd'hui, abondance dans les champs et bénédiction dans les cœurs ! L'Attendu s’est manifesté par son premier éclair". Et je ne me suis pas trompé. Vous pouvez tous vous rappeler quelle récolte il y eut en cette année de treize mois, comme celle-ci et ça continue..." (2.81 - p.458)

 Il commence sa vie publique à 30 ans.         
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Il a 30 ans au début de sa vie publique (2.32) ce qui correspond à l’année 27 de notre ère si l’on se réfère à la réponse des juifs "On a mis quarante-six ans pour bâtir ce temple" (2.16) donnée au printemps. Or, le Temple a été commencé par Hérode le Grand dans la dix-huitième année de son règne. Nous le savons par Flavius Josèphe. C’est-à-dire en 20 avant J.C. (à l'automne). (In "Jésus en son temps" Daniel-Rops)

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[1] Cf. 1 Maccabées 1, 54-64 | 1 Maccabées 4, 52-59.

[2] Du grec egkainia (de nouveau). Le terme est passé ensuite au latin, encaenia avant d’être repris passé dans l'Église sous le pape Félix (Félix I au IIIème siècle ou Félix III au Vème siècle ?) pour désigner la dédicace ou l'inauguration d'une église (2.99).

[3] Fête du solstice d’hiver correspondant à la nuit la plus longue de l’année. Moment qui aurait été choisi par une Église manipulatrice pour y implanter la fête de Noël en substitution.