Présentation
générale
Illustration
ci-contre d'après une mosaïque de Pompéi
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Esclave grecque. Elle fuit son maître Valérien, un romain "cruel et dégoûtant" de la suite
du Proconsul. Elle est recueillie près de Césarée Maritime par Jésus (4.117). Elle le connaît : il avait parlé aux galériens (3.14).
Caractère
et aspect
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Maria Valtorta dit d'elle qu'elle n'est pas une authentique beauté
: Elle a le corps plus harmonieux que le visage. "Mais c'est le regard qui attire l'attention, poursuit-elle : un
regard intelligent, ouvert, profond, qui semble aspirer le monde, en faire le
tri, retenir ce qui est bon, utile, saint, et repousser ce qui est mauvais.
S'il est vrai que le regard permet de connaître une personne, je dis que Sintica est une femme d'un jugement sûr, aux pensées
fermes et honnête" (4.146).
Parcours
apostolique
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Elle devient disciple. Sa culture et son intelligence la dotent
de dispositions exceptionnelles : "Elle
vaut cent disciples pour la sainteté et son aptitude à comprendre le
surnaturel" dit d'elle la Vierge Marie qui l’instruit (4.169).
Sa culture et sa hauteur de vue transparaissent lorsqu'elle décrit son
itinéraire de foi devant les apôtres (4.147) puis dans une lettre qu'elle écrit d'Antioche de Syrie
où elle a dû s'exiler (6.153).
En effet, Judas a secrètement dénoncé au Sanhédrin les parias de la suite de
Jésus : elle, une esclave en fuite, Jean d'Endor,
un galérien et Hermastée, un philistin non circoncis (4.146).
Le cœur déchiré (4.178), elle
doit se réfugier avec Jean d'Endor à Antioche de Syrie, dans la dernière
maison que Lazare y possède.
Ils y fondent une communauté chrétienne. Jean devient précepteur et Sintica utilise ses dons en broderie et un onguent aux
pouvoirs miraculeux que la Vierge Marie lui confie (5.56
et 5.8).
Après la mort de Jean d'Endor, elle trouve refuge dans la maison de Zénon le
grec. Son apostolat devient actif comme le rapporte Lazare de retour d'un
voyage dans ses propriétés : "Elle
a une petite école très fréquentée par des fillettes de toutes provenances.
Mais le soir, elle prend avec elle quelque pauvre fillette de sang mêlé et
n'appartenant donc à aucune religion, et elle les instruit sur Toi, dit-il
à Jésus. Je lui ai dit : "Pourquoi
ne te fais-tu pas prosélyte ? Cela t'aiderait beaucoup". Elle m'a
répondu : "Parce que je ne veux pas me consacrer à ceux d'Israël, mais
aux autels vides qui attendent un Dieu. Je les prépare à recevoir mon
Seigneur. Puis, une fois son Règne établi, j'irai dans ma Patrie, et sous le
ciel de l'Hellade, je consumerai ma vie à préparer les cœurs aux maîtres.
C'est mon rêve. Mais si je meurs auparavant de maladie ou par la persécution,
je m'en irai également heureuse, car ce sera signe que j'ai accompli mon
travail et qu'il appelle à Lui sa servante qui l'a aimé dès la première
rencontre" (8.27).
Elle reçoit à Antioche la visite de Jésus ressuscité. Elle se préparait à
revenir en Galilée pour avoir le cœur net des bruits contradictoires sur la
Résurrection de Jésus (10.18/14).
Son
nom
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Sintica (Syntiché)
signifie "qui a de la chance, qui est favorisé par la fortune".
En
savoir plus sur ce personnage
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Sainte Syntykhé est fêtée le 22
juillet.
Elle est mentionnée dans la lettre de saint Paul aux Philippiens
comme une chrétienne de premier rang. Il l'incite à se mettre d'accord avec Évodie (Félicité) sur un sujet dont on ignore la teneur
(Cf. Philippiens 4,2-4). Il témoigne que toutes deux
ont lutté avec lui pour l'annonce de l'Évangile.
Le rappel que Paul fait de leur concorde réciproque, dit Benoît XVI, laisse
entendre que les deux femmes assuraient une fonction importante au sein de
cette communauté (Benoît XVI, Audience du 14 février 2007).
La lettre aux Philippiens, est l'une des plus
affectueuses et des plus tendres de saint Paul. Elle a été écrite soit à
Éphèse en 56, soit à Rome en 63 (Bible Osty, notes
introductives).
On suppose que Paul a fait la connaissance de Synthykhé
lors de son séjour à Antioche de Syrie, en 43/44. La troisième métropole de
l'empire connaissait déjà une communauté chrétienne florissante quand ils
arrivent (Cf. Actes 11,20-26). Elle prit un essor
considérable avec Paul et Barnabé.
Synthykhé aurait donc suivi Paul lors des voyages
missionnaires de l'apôtre dans la Grèce dont elle était originaire. Retour
mentionné par Maria Valtorta (8.27).
De même le descriptif de son rôle est conforme aux dires des hagiographes :
selon eux sainte Synthykhé donna l'hospitalité aux premiers
disciples. En favorisant leurs prédications, elle disposa un grand nombre de
personnes à recevoir le baptême de la main de saint Paul.
Elle mourut à Philippes en 78, dans une vieillesse avancée. Son corps
reposerait à Philippes, en Macédoine (Rapporté par l'Abbé Stéphane Maistre
dans La Grande Christologie, 1874,
volume 2, page 350-351).
Où en
parle-t-on dans l'œuvre ?
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3.14
4.117 - 4.118 - 4.146 - 4.147 - 4.149
- 4.150
- 4.151- 4.153
- 4.154
- 4.156
- 4.157 - 4.158
- 4.168 - 4.169 - 4.170
- 4.172 - 4.173 - 4.176
- 4.177
- 4.178
5.1
- 5.2
- 5.3
- 5.4
- 5.6
- 5.7
- 5.8
- 5.9
- 5.10
- 5.11
- 5.12
- 5.56 – 5.74
6.116. - 6.132 – 6.118. - 6.129.
- 6.132 - 6.133. – 6.153
7.187 -
7.212
8.27 -
8.40
La Semaine Sainte : 9.15
- 9.17
10.18/14
Divers
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Ce personnage fascinant et
attachant a donné lieu au tournage d’une vidéo "Sintica
l’esclave libre", (voir l'éditeur)
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Fiche mise à jour le 16/11/2011
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