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L'œuvre de Maria Valtorta
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Judaïsme.

Exemples de connaissances rares chez Maria Valtorta.

 

















 

 

Cet article recense quelques spécimens de connaissances remarquables du judaïsme contenues dans l'œuvre de Maria Valtorta.

 Bel Nidrasch         .
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Maria Valtorta écrit comme elle entend : Bel Nidrasch. Elle aurait dû écrire Beit Midrach ou Beth Midrash ou Bet Midrach. La source du savoir qu’elle exprime n’est pas ce qu’elle a lu, mais ce qu’elle entend. Il lui arrive même de varier l’orthographe        

Le Bet Midrach (
בית מדרש). C'est une salle d'étude de la Torah ou école rabbinique qui maintenant se trouve dans beaucoup de synagogues. On en fait remonter l'origine à la destruction du Temple. Cependant, dans l'œuvre de Maria Valtorta, il s'agit clairement d'un endroit du Temple réservé à l'enseignement, contemporain du Christ : "Nous voilà au Temple. Moi je vais au Bel Midrash, pour enseigner les foules" (EMV 67). Si l'on en croit le chapitre suivant, il serait situé "dans l'enceinte du Temple, après avoir franchi la première terrasse ou la première plate-forme, dans un endroit entouré de portiques et proche d'une grande cour, pavé de marbres de couleurs variées. L'endroit est très beau et fréquenté". Il est nécessaire de demander à un magistrat l'autorisation d'y enseigner. (EMV 68). Voir aussi EMV 111 - EMV 243 - EMV 492.

 Caroseth ou Harosset.     
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Un des aliments traditionnels du repas pascal. C'est un gâteau dont l'aspect rappelle le mortier que les israélites devaient pétrir pour le Pharaon du temps de leur esclavage (EMV 634). Les autres aliments du rituel (Seder pascal) sont les herbes amères (maror), le matzo (matsa) ou pain sans levain selon le récit de l'Exode, le karpas ou légume simple trempé dans l'eau salée en souvenir de la douleur de l'esclavage, le zeroah (Z'roa) et un œuf dur (beitzah), symbole de deuil.

Encénie(s)
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Encénies : nom féminin issu du grec egkainia ou Kainos (nouveau). C'est la fête (Hanouka ou Chanukkah) que les Juifs célèbrent le 25 du neuvième mois (Kislev ou Casleu, soit novembre/décembre), en mémoire de la purification du Temple par Judas Macchabée, après qu'il eut été pillé et profané par Antiochus Épiphane. Cette restauration ou rénovation désignait non seulement celle que fit Judas Maccabée, mais l'Encénie s'applique aussi à la dédicace du Temple de Salomon et à celle que fit Zorobabel après le retour de captivité. Par la suite ce mot est passé dans l'Église sous le pape Félix (Félix I au IIIème siècle ou Félix III au Vème siècle ?) pour désigner la dédicace ou l'inauguration d'une église (EMV 132).

Gazophylacium.      
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Mot d'origine greco-persane (gazophilakion) qui désigne littéralement un contenant de richesses. C'est le nom donné au coffre ou au tronc où les hébreux déposaient leur offrande pour le Temple (Luc 21,1). On les déversait, par des bouches d'animaux sculptés sur un mur, dans le gazophylacium conservé dans une salle. Ce terme est employé dans la Vulgate "Recipiens autem, vidit eos qui mittebant munera sua in gazophylacium, divites" (Levant les yeux, il vit les riches qui mettaient leurs offrandes dans le Trésor) (EMV 596).

Goulal.        
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"Oh ! on ne se venge pas sur un gulal !". Ce terme, employé pour désigner Lazare mourant (EMV 542) n'est pas explicité. Au plus proche du mot Goulal, on ne trouve que le goël (gâal) qui est historiquement le protecteur d'un clan dans la législation mosaïque. Par extension, cela peut s'appliquer à un défenseur qui agit au nom d'un autre incapable de le faire. Un autre rapprochement pourrait se faire avec la goule, ce vampire qui, selon les légendes orientales, dévore les cadavres dans les cimetières.

Paranymphe.           
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L'ami(e) de l’époux (se) qui le (la) conduit dans la maison nuptiale. Le paranymphe est l'ami confident, le parrain, le témoin, l'entremetteur dans les noces. Ce rôle fait encore partie des liturgies de mariage de certaines Églises orientales dans lesquelles une prière est spécialement faite sur eux après celles sur les époux (EMV 104).

Pierres de témoignage.       
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Les civilisations les plus anciennes prirent les monolithes pour témoins et gardiens des serments et alliances (ex. menhirs, lichavens, dolmens, etc.). Homère (Iliade, chant 21) comme Strabon (livre 17) en parlent. Cette coutume est relatée dans la Bible : Noé sur le mont Ararat (Genèse 8,20); Jacob au terme de sa vision (Genèse 28,18); Josué au seuil de la terre promise (Josué 4,3-9); la stèle de Sichem (Juges 9,6); la pierre de Zohèlet (1 Rois 1,9). Dans Maria Valtorta, Jésus fait allusion à sa symbolique au terme de la retraite spirituelle qui consacre le choix des apôtres (Tome 3, chapitre 25, page 110) : les pierres de l'Église (Tome 2, chapitre 17, page 78).

Sciemanflorasc.
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Traduction phonétique du "Schem Hammephoras". Cette pratique magique consistait à invoquer le nom secret de Dieu : celui que prononçait le Grand Prêtre une fois par an dans le secret du Sanctuaire. En procédant ainsi les nécromanciens pensaient plier Dieu à leur volonté (Abbé Bullet, Histoire de l'établissement du Christianisme, réédition de 1825, page 140). De nos jours le schemhamphoras est devenu un article de magie, vendu comme talisman dans les boutiques spécialisées. Maria Valtorta écrit ce qu'elle entend, non ce qu'elle connaît : c'est une preuve en faveur de l'authenticité de ses visions EMV 503.

Succube.     
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Un succube est un démon femelle sensée abuser des hommes (le démon mâle est l'incube). Cependant, Maria Valtorta emploie le succube comme synonyme de "concubine" qui est d'ailleurs le sens étymologique latin (succuba). On pourrait le traduire par "suppôt", terme connoté, ou "esprit dévoué à". Il serait intéressant d'expertiser si ce sens correspondait aux usages de l'époque, ce que nous n'avons pas réussi à établir EMV 575.

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Fiche mise à jour le 22/03/17