"L'Évangile tel qu'il m'a été révélé"
de Maria Valtorta

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Valeria selon Maria Valtorta

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Valeria

La mère de l'enfant sauvée


Présentation générale - Caractère et aspect - Parcours apostolique - Son nom - Où en parle-t-on dans l'œuvre ? - En savoir plus


Présentation générale
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Jeune femme romaine dont le bébé, Faustina (Fausta), a été sauvée par Jésus (3.15). Elle est la première du groupe des romaines à se convertir au judaïsme, comme religion de Jésus, et la première à affranchir tous ses esclaves en son nom (8.27).

Pressée par ses parents de rentrer en Italie, elle décline cette offre malgré les temps d'épreuves qui s'annoncent : "si je perds beaucoup en perdant le Maître (qui vient d'annoncer sa mort), je ne perdrai pas tout, car la foi restera et moi je veux rester où elle est née. Je ne veux pas amener Fausta là où rien ne parle de Toi. Ici... tout parle de Toi et certainement, tu ne nous laisseras pas sans guide, nous qui avons voulu te suivre" (8.44).

Caractère et aspect
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Jeune femme d’aspect distingué. Grande, élancée, le teint rose, les cheveux châtains, elle a un sourire paisible, mais si doux. (3.27). Elle apparaît dans sa beauté de jeune mère, aux formes pleines mais encore très juvéniles, au regard tranquille de la mère heureuse de nourrir et de voir grandir grâce à son lait son enfant.

Parcours apostolique
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Sensible à l’enseignement de Jésus, elle entreprend un chemin de vie qui l’éloigne, comme le groupe des romaines, de plus en plus de la vie corrompue. Elle intervient dans la libération d’Aurea dont elle se propose de faire la nurse de son bébé Fausta. À la demande de Marie elle la cède à Jésus, non sans chagrin de ne pouvoir la garder : "Dis à ton Fils ces mots : "En souvenir de Faustina dont tu as sauvé la chair, Valeria te laisse Aurea pour que tu sauves son esprit..." C'est vrai ! Nous sommes trop corrompus.., pour donner confiance à un saint... Domina, prie pour moi ! " (6.130)

Elle vient confier à Jésus ses douleurs de femme mariée et délaissée : "Dieu t'a tant aimée qu'il t'a rendue ta fille afin que tu aies toujours présentes à ton esprit la bonté et la puissance du Dieu vrai, et que tu possèdes un frein contre la licence païenne et un réconfort dans toutes tes douleurs de femme mariée. C'est que dans tes affections, tu es païenne, ô femme. Ce n'est pas ta faute. C'est la faute du siècle où tu vis et de la gentilité dans laquelle tu as grandi. Seul celui qui est dans la vraie religion sait donner aux affections leur valeur, leur mesure et leurs justes manifestations. Toi, épouse païenne, aimante, fidèle, tu as aimé dans ton époux le dieu terrestre d'un amour charnel, ton beau dieu qui se faisait adorer par toi, en abaissant ta dignité d'égale à une servilité d'esclave. " Son mari, lassé du revirement qui s'est produit dans l'âme de sa femme, s'expatrie à Antioche avec ses esclaves favorites. Il demandera le divorce, mais jusque là Jésus l'incite à être l'épouse vertueuse.  "Je suis Maître et j'ai en face de Moi une créature qui peut grandir dans la vie de la Grâce. Si tu n'étais pas ce que tu es, je t'imposerais moins. Mais tu as une bonne trempe et la souffrance purifie et trempe toujours plus ton métal. " - "Toi et ta fille, vous deviendrez sages dans la foi qui portera mon Nom ". (7.228)

Sans plus tarder, elle se fait le héraut de Jésus auprès des affranchis romains (7.231). Même lorsque le Sanhédrin bannit Jésus et lance une campagne de discrédit, Valeria non seulement garde sa conviction mais même s'y ancre de plus en plus (8.24).

"Savez-vous que Valeria, après que son mari a divorcé, s'est faite prosélyte ? Elle l'a fait pour de vrai. Elle mène une vie de juste qui est un exemple pour beaucoup de nous. Elle a affranchi ses esclaves et les instruit tous dans le vrai Dieu. Elle avait pris une maison dans Sion " (8.27)

Amie de Jeanne de Chouza, on la retrouve à ses côtés au moment de la montée au calvaire. C'est auprès d'elle, dans sa propriété de Béther, qu'elle se réfugie après la mort de Jésus (10.16).


Son nom
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En latin Valéria est le féminin de Valère (valeo, valere) qui signifie "être puissant, vigoureux".

Où en parle-t-on dans l'œuvre ?
Valeria fait partie des personnages principaux, cités plus de 10 fois dans l'œuvre
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3.15 - 3.18 3.27 - Le second voyage pascal : 3.54 - Apostolat en Judée : 3.65


L'avant-dernière Pâque :
5.60 - 5.61 - 5.68


6.89 Pentecôte, Décapole et Plaine d'Esdrelon : 6.116 6.117 L'été à Nazareth : 6.1256.129 6.130 - 6.131 6.140 - 6.153


7.211 - La fête de la Dédicace : 7.228 - 7.229 - 7.231


8.10 - L'exil en Samarie : 8.24 - 8.27 - Le retour vers Jérusalem : 8.43 - 8.44


La Semaine Sainte :
9.15


10.16

En savoir plus sur ce personnage
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Sainte Anastasie, martyre sous Néron en 68, serait la fille de Fausta (Faustina), une chrétienne et d'un romain païen. La chronologie permettrait d'extrapoler sur la prédiction de Jésus à Valeria : "Toi et ta fille, vous deviendrez sages dans la foi qui portera mon Nom", mais ce n'est que conjecture en l'absence d'interférence avec la sainte Anastasie, martyre sous Dioclétien (IIIème siècle)

On trouve aussi une Valérie, martyre sous Caligula, empereur de 37 à 41. Ce martyr est lié à Saint Martial. S'il y avait un fond de vérité, il s'agirait de Martial, le fils adoptif de Pierre, et non du Martial, évêque de Limoges au IVème siècle.

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Fiche mise à jour le 15/03/2010